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Marcel Bretzel & Audrey Mérigaud


samedi 18 octobre 2025, 18h - 22h,

dimanche 19 octobre 2025, 14h - 19h

Arpentant la ville, Marcel Bretzel associe sa pratique de la photographie et de la dérive urbaine, pratiques au travers desquelles il conjugue et déploie espace réel, espace vécu et espace représenté.

Le travail de Marcel Bretzel tient à la fois de la collecte et de la collection : durant ses déambulations nocturnes, il prélève dans le paysage urbain des instantanés qui constitueront différentes collections (selon des thématiques), comme autant de souvenirs.

Les images de Marcel Bretzel oscillent entre la subjectivité du choix des sujets photographiés et une recherche de cadre objectivé, impersonnel, qui se traduit par un cadrage centré et frontal.

Par le choix des sujets photographiés, Marcel Bretzel sort la ville d’une imagerie de carte postale, de l’attraction/abstraction touristique pour proposer une vision d’une ville en mouvement, habitée, telle un organisme vivant et en perpétuelle mutation. Dans ses photographies, la vie humaine n’est pas absente, elle ne s’exprime pas au travers de la présence de figures mais de traces (graffitis, tags…), d’artefacts, d’objets (voitures, échafaudages…). Le regard que porte et propose Marcel Bretzel sur Bruxelles est celui qui se pose sur un lieu non fantasmé, sorti de sa gangue d’apparences et d’apparats, de décors et de mises en scène organisées, c’est une ode à une ville vécue, parcourue, apprise, connue et aimée.

https://www.facebook.com/marcelbretzelphotography

https://www.instagram.com/marcelbretzel

https://marcelbretzel.tumblr.com

Le projet d’Audrey Mérigaud, Le Jour de Clarté, est une série de dessins à l’encre et au stylo débutée en 2020.

Les dessins sont construits à partir d’images hétéroclites pré- existantes, empruntées notamment à la culture pop et littéraire, et réunies par association d’idées où s’entremêlent symboliques collective et privée. L’agencement des éléments, prélevés de leur cadre comme des fragments indépendants, vise à créer un ensemble, la composition d’un environnement, parfois chaotique ou post-apocalyptique où le trop-plein fait écho à un balancement entre une dimension intime et une actualité collective marquée par des troubles et des chocs de grande ampleur, alors vus comme le signe d’un nécessaire changement de paradigme.

Les figures, solitaires ou déconnectées, sans interaction avec les autres paraissent aux prises des espaces composites, désertés et inhospitaliers.

Les références utilisées, isolées et déplacées de leur contexte originel, sortent alors du cadre strict de la citation pour se (ré)articuler entre elles et être réappropriées au travers de la subjectivité et de l’imaginaire propre au spectateur, laissant se déployer différents sens, lectures et interprétations possibles aux images.

http://www.audreymerigaud.com

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